Le conseil syndical du Syndicat des Cramades, présidé par le Sénateur Pierre Jarlier, s’est tenu, vendredi 21 juin 2013.
Ce fut l’occasion de rappeler les différentes obligations réglementaires et de présenter le bilan d’exploitation 2012 du centre d’enfouissement technique.
[info]Une fois par an, l’exploitant adresse à l’inspecteur des installations classées un rapport d’activité comprenant une synthèse des informations sur :
- la surveillance des eaux souterraines, des eaux de percolation et des rejets
- sur les accidents et anomalies
- sur les éléments pertinents sur l’exploitation de stockage de déchets dans l’année écoulée.
Ainsi pour les eaux superficielles et les lixiviats, différents paramètres sont contrôlés comme le débit, les matières en suspension totale, la demande chimique en oxygène, … La campagne de recherche de substances dangereuses dans l’eau a duré six mois. Pour le biogaz sont contrôlés tous les mois, les teneurs en CH4, CO2, O2, H2S ; H2 et H2O.[/info]
Présentation du bilan d’exploitation
Le bilan de fonctionnement 2012 et la conclusion des analyses a été présentée. Le suivi analytique réalisé en 2012 sur les rejets et les eaux sur le site des Cramades à Saint-Flour confirme la nette amélioration de la qualité des rejets de lixiviats et l’impact limité sur le milieu récepteur aval, le ruisseau de Vendèze. La campagne de surveillance n’a pas révélé de substances dangereuses en concentrations anormales. Sur les 28 substances dangereuses prioritaires liées aux installations 10 substances ont été détectées. Les concentrations montrent que les substances sont présentes à l’état de traces. L’origine des substances est liée aux divers déchets stockés depuis plus de 25 ans sur l’installation.Le conseil syndical a aussi permis de présenter aux membres présents l’avancement du projet de co-compostage avec l’acquisition d’un broyeur à déchets verts, bois et encombrants.
De nombreux sujets, concernant l’administration générale et la gestion du personnel ont ensuite été abordés.
« Bel-Air une cité engagée pour moins de déchets »
Pierre Jarlier et les membres du conseil syndical se sont ensuite rendus à la cité Bel-Air, à Saint-Flour, pour le lancement de l’opération « Cité Bel-Air : une résidence engagée pour moins de déchets », menée avec LOGISENS, le bailleur social de la cité.
Installation du compostage collectif
Huit composteurs de 800 litres ont été installés au pied des immeubles. Ce type d’opération permet aux foyers résidant en habitat vertical, de valoriser leurs déchets organiques en partageant des composteurs installés dans leur résidence. Ce système déjà en place sur les résidences La-Croix-de-Fer à Saint-Flour, et Massebuau au Murat fonctionne très bien.
Bernard Delcros, Président de Logisens et Pierre Jarlier Président du Syndicat des Cramades ont remis les bioseaux aux 20 personnes volontaires pour composter. Pierre Jarlier a souligné « Notre objectif est de faire baisser le volume de nos poubelles. Plusieurs gestes sont possibles comme le compostage. L’effort collectif se construit autour du comportement éco-citoyen de chacun ».
Un gardien très impliqué, des résidents enthousiastes
Bernard Delcros a ainsi remercié les résidents présents en leur rappelant que « Cela ne peut fonctionner que grâce à vous ». Il a félicité Stéphane Castanier, le gardien de la résidence pour son implication et sa présence quotidienne auprès des résidents dans ce projet. Au préalable, Sophie Aïchaoui, maître composteur du Syndicat, a présenté aux 30 résidents présents la technique du compostage.
Ce fut l’occasion pour les résidents de poser des questions et d’échanger sur ce projet que tous jugent vraiment positif. « Il faut faire quelque chose pour notre planète. Si chacun y met du sien cela va fonctionner », estiment André, Colette et Yvonne. Pour Marie-Thèrèse
« Cela fera comme pour le tri. Au début, on a hésité on ne savait pas trop, et puis c’est devenu une habitude et on le fait tous les jours sans se poser de questions. Pour le compostage cela sera pareil !
Une collecte de textiles sur place
Il a également été organisé une collecte de textiles. Les résidents ont apporté, à Edith Durand, chargée de développement au Relais 48, leurs vêtements, leurs textiles dont ils voulaient se séparer. Les 45 kg textiles collectés seront déposés dans les containers du Relais 48.
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