La lutte contre le gaspillage alimentaire passe également par la collaboration avec les supermarchés du territoire. Au-delà du don aux associations caritatives déjà réalisé par certaines grandes surfaces, nous avons pu mener des animations à la rentrée.

Une méthologie de diagnostic appliquée à toutes les écoles

• Le diagnostic : les quantités jetées ont été pesées pendant 1 semaine dans chaque école et des enquêtes qualitatives ont été réalisées. Les résultats ont été transmis à chaque établissement.
  ► Moyenne des écoles sur 1 an : 354,25 kg par an par école et 70g par enfant par jour contre une moyenne de 160 g par enfant par jour.

• Des actions de sensibilisation sur les enfants.
• Des actions sur l’environnement de la salle de restauration.
• Des actions avec les cantinières.

Le challenge anti-gaspi

Chaque semaine une table est tirée au sort et doit peser ses restes tous les jours et noter les quantités.

Pendant un mois une table par semaine participe à ce challenge : la gagnante est la table qui a produit le moins de déchets.

Résultats : ce challenge a été très efficace dans les écoles de Vieillespesse et de Laveissière. Les enfants n’ont quasiment rien gaspillé les semaines où leur table a été tirée au sort (ex : de 0 à 14 g maximum pour la semaine pour une table de 6 enfants à Laveissière). Ils prennent ensuite l’habitude de faire attention.

L’atelier Alimentation d’hier, d’aujourd’hui et demain ?

Des personnes du 3^ème âge acceptent de se rendre dans les classes, et expliquent leur alimentation quand elles étaient petites, l’organisation des repas, les recettes préparées ?
Les enfants ont pris conscience des gros bouleversements de nos modes de consommation et de production en seulement deux générations. Ils ont été très surpris d’apprendre que certaines personnes n’avaient pas de réfrigérateurs, que certains fruits étaient exceptionnels.

La visite des Restos du cœur à Saint-Flour

Cette visite  a permis aux enfants de comprendre comment on peut lutter contre le gaspillage, ici par le don, et de prendre conscience des inégalités qui existent en matière d’accès à la nourriture.
Ils ont aussi compris ce qu’est une association caritative, comment elle fonctionne, et ce qu’est un bénévole… Ils ont appris qui était Coluche, le fondateur de l’association. Une expérience qui a marquée ces jeunes citoyens.

Des actions sur l’environnement de la salle de restauration

Le bruit et le manque de discipline peuvent influer sur la quantité consommée par les enfants. Quand ils sont agités et qu’il y a trop de bruit, les enfants se détournent de leur assiette et de leur repas.
Les boules du silence : découvertes dans l’école des Ternes ce sont des bocaux remplis d’eau et de paillettes. Quand les enfants sont trop bruyants, les dames de cantine secouent les boules et les enfants doivent se taire jusqu’à ce que les paillettes arrêtent de bouger.

Action avec les cantinières

Rencontre avec le chef Jérôme Cazanave, Toque d’Auvergne pour 1 ateliers Cuisiner les aliments non-aimés par les enfants, dans les cantines des écoles. Jérôme Cazanave a insisté sur l’importance de respecter la saisonnalité des produits, et d’utiliser des produits frais et de qualité. Il a montré diverses astuces pour cuisiner ces aliments en tenant compte des contraintes et du matériel des cantines.

Réalisation d’un carnet de recettes pour réunir les astuces de toutes les cantinières pour faire aimer certains aliments réputés et renouveler les menus.

Partage d’expériences entre cantinières, règlement intérieur élaboré avec les enfants, gachimètre, conseil d’une diététicienne, livret astuces, de nombreux outils ont été déployés au cas par cas pour accompagner individuellement chaque école .