Notre dernier rendez-vous s’est tenu, le 27 mai dernier, sous forme d’une webconférence animée par Véronique GARCIA, ingénieur horticole, botaniste de terrain avec Safari Flore,qui a présenté la famille des Apiacées.
Véronique Garcia nous a donné des clés pour repérer les différences entre ces fleurs « qui ne sont les plus faciles à identifier ! et, qui comprennent de nombreuses espèces, telles que l’Angélique des Bois, la Grande Astrance, le Cerfeuil des Prés, l’Egopode Podagraire, Le Benjoin français ou l’Impératoire, la Grande Berce…, que l’on peut trouver dans nos montagnes, ou dans nos jardins et potagers.
Elle a également expliqué que la famille botanique, basée sur la reconnaissance visuelle et anatomique, correspond également à une famille chimique (composition moléculaire, tanins, huiles essentielles…). Les Apiacées contiennent des huiles essentielles qui peuvent être photo sensibilisantes (la Grande Berce en particulier).
Véronique Garcia nous engage à apprendre à reconnaître les plantes en suivant deux démarches complémentaires : l’identification botanique de la plante et la connaissance par habitude, « en observant l’évolution de la même plante, dans son jardin ou lors de promenades ».
Les Apiacées sont caractérisées par des feuilles dotées d’une gaine, d’une ombelle formée de fleurs blanches portées par des rayons, d’un involucre (couronne entourant la fleur), de diakènes (graines-fruits) de différentes couleurs et formes.
Ces organes végétaux permettent de différencier les espèces d’Apiacées : par exemple l’involucre de la Petite Cigüe est différent de celle de la Daucus carota (carotte sauvage et cultivée), tandis que le persil « au design exclusif ! », n’en a pas. Ce qui permet de ne pas les confondre car la Petite Cigüe, est toxique !
Une conférence passionnante suivie par 30 participants, à retrouver dans tous ses détails grâce à cette vidéo 👇
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