Dans la nature, les animaux et les végétaux morts se désagrègent.

Quand la matière organique tombe sur le sol, une véritable armée d’êtres vivants se met au travail pour décomposer cette litière. En quelques années, quelques mois ou quelques jours, cette matière est transformée et devient de l’humus qui améliore la stabilité des sols et entretient leur fertilité, servant de nourriture aux plantes.

Dans le composteur, sous l’action de micro-organismes puis d’une micro-faune, les biodéchets de cuisine se dégradent. En présence d’eau et d’oxygène, après plusieurs mois, ils se transforment en compost comparable à cet humus

Pour faire un bon compost, de bonnes conditions et un équilibre sont nécessaires en :

Mélangeant les déchets verts frais, riches en azote, avec des matières brunes mortes, riches en carbone.

Apportant des matières de calibres différents pour créer de petites poches d’air à l’intérieur du compost et éviter au tas de se tasser,

Mélangeant en surface, à chaque apport, sur les premiers centimètres