Dans le cadre de l’élaboration de son Atlas de la Biodiversité Territoriale, le SYTEC propose tous les mois des animations aux habitants du territoire. En juin, le public était invité à découvrir le papillon, avec Groupe d’Etudes des Papillons d’Auvergne (GEPA) et Pascal Peyrache, dans la commune de Neuvéglise-sur-Truyère.
Pour commencer une sortie sur le terrain pour profiter au maximum de la luminosité et tenter d’observer en pleine nature un maximum de papillons. Difficile par une journée peu ensoleillée et venteuse. Pascal Peyrache nous a expliqués que les papillons sont directement liés aux plantes, pour se nourrir de nectar mais surtout pour leurs chenilles qui les mangent. Ainsi, les bords de route, des chemins et les fossés sont des zones refuges pour les papillons, car ces lieux abritent une grande diversité de plantes qui ne sont pas ou peu présentes ailleurs.
Différences papillons de jour, papillons de nuit
Nous avons observé de nombreux papillons de nuit… en plein jour !
La différence entre les papillons de nuit et les papillons de jour vient de la forme de leurs antennes et non pas de leurs périodes d’activités.
Les papillons dit “de jour” ont le bout des antennes se terminant par une massue (rhopalocères) alors que les papillons dit “de nuit” ont des formes d’antennes très variés (hétérocères). De fait, certaines espèces dites “de nuit” sont actives la journée.
Papillon blanc est un rhopalocère = le Gazé.
Le papillon orangé est un hétérocère = l’Écaille du plantain.
Le saviez-vous ? Le Moro-sphinx qui vit essentiellement le jour est un papillon dit “de nuit” !
Les étapes de la vie d’un papillon
A la question « Combien de temps vit un papillon » nous répondons souvent « 1 ou 2 jours ».
« Mais la vie d’un papillon ne commence pas à l’émergence (la sortie de la chrysalide) et à sa vie d’adulte, nous a expliqué Pascal Peyrache. Elle commence à l’apparition de l’œuf et se compose de 4 étapes (oeuf, chenille, chrysalide et papillon = adulte). La chenille peut vivre plusieurs mois voire des années. Les femelles pondent généralement leurs œufs sur les plantes mêmes qui fournissent la nourriture nécessaire à leur progéniture. D’où l’importance des fleurs dans la vie des papillons ».
Papillons en danger
« Les espèces disparaissent des départements. En 15 ans, les effectifs ont baissé de 33%. Les papillons ont besoin des fleurs pour vivre. Moins de fleurs, moins de papillons, explique Pascal Peyrache. Nous pouvons aider les papillons en plantant des fleurs dans nos jardins. L’arbre à papillons ou buddléia est un refuge tout trouvé pour les papillons qui affectionnent ses fleurs en longues grappes. C’est une très bonne idée d’en planter ! ».
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La sortie a été suivie d’un moment d’échanges à la médiathèque communautaire où Marie-Aimée Lemarchand, chargée de mission Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), au SYTEC a rappelé aux participants les objectifs de l’élaboration de l’atlas au public. « Cet atlas constitue une démarche de collecte et de valorisation de la connaissance de la biodiversité du territoire. En participant à l’élaboration de cet atlas, vous devenez les sentinelles de cette biodiversité. Et nous vous en remercions ».
Pour en savoir plus sur le GEPA : https://gepaauvergne.wordpress.com/
Retrouver les informations sur les prochaines animations et découvrez l’Atlas de la Biodiversité Territoriale sur le site internet : www.atlas-biodiversite-
Et l’enquête Rencontrons nos papillons sur le site de l’Atlas de la Biodiversité du SYTEC www.atlas-biodiversite-
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