Les eaux qui ne sont pas en contact avec les déchets sont acheminées vers un bassin de stockage par l’intermédiaire d’un système de fossés. Ce bassin est destiné à la régulation des débits et au contrôle de la qualité des eaux. Les eaux traitées par décantation sont rejetées dans le milieu naturel après contrôle de leur qualité, conformément à la réglementation. En cas d’éventuelle non-conformité, elles sont dirigées vers l’unité de traitement des lixiviats.
Traitement des lixiviats
Les eaux de ruissellement
Traitement des lixiviats
Les lixiviats sont les jus produits sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets enfouis. Ils contiennent une pollution de type azotée (amoniac, NH4), de type carbonée (déchets organique, DCO), et des métaux lourds.
Il est nécessaire de les récolter afin de pouvoir les contrôler pour respecter les valeurs de rejets réglementaires notamment en matière de pH, carbone organique total, demande chimique en oxygène, ammonium, phosphore et métaux, et de les traiter pour pouvoir les rejeter sans risque dans le milieu naturel.
Le procédé de traitement
- Les lixiviats à traiter sont collectés dans une lagune. Sur le site des Cramades, deux lagunes récoltent les lixiviats.
- Dans les deux grandes cuves, une unité de traitement de type « réacteur biologique » constitue la phase biologique qui permet de dégrader les pollutions organiques et azotées et de piéger certains éléments minéraux (les substances métalliques en particulier), par nitrification via les bactéries aérobies, puis dénitrification via les bactéries dénitrifiantes.
- Les deux petites cuves traitent à la suite la pollution carbonée par un filtrage mécanique via du charbon actif et des filtres en céramique : c’est l’unité d’ultrafiltration, qui permet de séparer l’eau traitée et les boues. Elle permet un traitement de finition par l’absorption de la pollution résiduelle par des filtres de charbon actif.
Coût de l’installation de la station par l’entreprise OVIVE : 535 000 € HT